Convention collective des commerces de gros | IDCC : 573 - Brochure : 3044 | Mise à jour des salaires en 2024
Les salaires minimums conventionnelssont le résultat d'un accord salarial entre les partenaires sociaux (syndicats des salariés et patronaux). Important, les salaires en 2024 doivent être supérieurs aux dernières valeurs du SMIC(augmentation de 2% en novembre 2024).
Selon l’accord du 12 janvier 2022 relatif aux salaires minimaux (BOCC 2022-06 TRA au Journal officiel), ci-dessous le nouveau barème des salaires au 1ᵉʳ janvier 2022 de la convention collective nationale de commerces de gros du 23 juin 1970 (Brochure JO N° 3044 – IDCC 573).
Le nouveau barème conventionnel des salaires permet de savoir :
Combien gagne un employé ?
Quelle est l’échelle des salaires des entreprises des commerces de gros ?
Combien peut gagner un cadre en 2022 selon sa formation et son expérience ?
Il s’agit des minima garantis de salaire brut pour 35 heures hebdomadaires (en euros) ou 151,67 heures par mois selon le coefficient qui vous est attribué.
Le coefficient est une information qui doit impérativement figurer sur la fiche de paie et dans le contrat de travail. En cas d’absence de cette information ou d’erreur, il convient de consulter la convention collective de l’entreprise et de contacter les ressources humaines ou le dirigeant de l’entreprise.
Foire aux questions (FAQ) sur le dernier barème des salaires des commerces de gros
Quelle est l’échelle des salaires des commerces de gros en 2022 ?
Au 1er janvier 2022, l’échelle des salaires mensuels des commerces de gros va de 1 604,20 euros à 2 068,05 euros.
Comment fonctionne le barème des salaires des commerces de gros ?
Toute entreprise relevant de la convention collective des commerces de gros doit respecter les minimums légaux (Smic) mais aussi conventionnels. Ainsi, en fonction du coefficient attribué sur le contrat de travail, l’entreprise doit verser à ses employés le minimum prévu dans les dernières grilles des salaires conventionnelles.
Quels sont les salaires des commerces de gros en 2022 ?
Au 1er janvier 2022, les salaires mensuels des commerces de gros vont de 1 604,20 euros à 2 068,05 euros.
Quel est le Smic dans les commerces de gros en 2022 ?
Au 1er janvier 2022, le salaire minimum mensuel dans les commerces de gros est de 1 604,20 euros. Si ce montant est inférieur au Smic, c’est le Smic qui est alors retenu comme salaire minimum.
Quel est le salaire minimum dans les commerces de gros en 2022 ?
Au 1er janvier 2022, le salaire minimum mensuel dans les commerces de gros est de 1 604,20 euros. Si cette valeur est inférieure au Smic, c’est le Smic qui est alors retenu comme salaire minimum.
Quel est le numéro IDCC de la convention collective du commerce de gros ?
Le numéro IDCC de la convention collective du commerce de gros est « 573 ».
Quel est le numéro de brochure de la convention collective du commerce de gros ?
Le numéro de brochure de la convention collective du commerce de gros est « 3044 ».
Découvrez les règles qui encadrent les salaires minimums conventionnels et le salaire minimum de croissance (SMIC) en France. En cas de non-respect, il est possible de demander à son employeur un rappel de salaire, dans les limites de la prescription applicable (cinq ans).
Recevez la convention collective nationale imprimée à la date de votre commande, assurant l’inclusion des toutes dernières mises à jour, pour une référence toujours à jour. Cliquez sur l’imagepour en bénéficier.
Énormément d’aspects qui encadrent votre vie professionnelle sont traités dans votre convention collective. Celle-ci regroupe tous les accords établis entre les syndicats de salariés et les employeurs de votre domaine d’activité. L’objectif d’une convention collective est de compléter et d’améliorer les dispositions du Code du travail.
Que pensez-vous de l’évolution salariale dans votre convention collective ?
Partagez votre avis dans les commentaires. Merci.
Domaines d'activités de la convention collective
La convention collective des commerces de gros s'applique aux salariés des entreprises sur l'ensemble du territoire national, y compris les départements d'outre-mer et ayant les activités principales suivantes :
Commerce de gros et importations de fruits, de légumes et de fleurs, à l'exception des opérations portant sur le houblon, les légumes secs et les pommes de terre ainsi que des activités d'expédition et d'exportation de fruits et légumes frais.
Commerce de gros des beurres, œufs et fromages, à l'exclusion des entreprises dont l'activité principale est le ramassage ou les expéditions et des entreprises dont l'activité principale porte sur les volailles, le gibier et le miel.
Commerce de gros en produits avicoles, gibiers, agneaux de lait et chevreaux.
Commerce de gros de papeterie et d'articles de bureau.
Commerce de gros de matériel électrique et électronique.
Commerce d'équipements et de fournitures pour l'industrie.
Entreprises ayant pour activités principales le commerce de gros et la distribution de tous produits de parfumerie et d'hygiène, accessoires de toilette et de beauté.
Commerce de gros d'appareils sanitaires, de chauffage et de canalisation à l'exception du commerce de gros des matériaux de construction et de verre à vitres.
Commerce de gros de pièces détachées et accessoires pour automobile
Commerce de gros et commerce d'importation et d'exportation de céramique et verrerie pour la table, l'ornementation, le ménage et l'horticulture : gobeletterie, cristaux, verres, faïences, porcelaines, poteries, céramiques et verrerie d'éclairage, à l'exclusion des commerces de gros de bouteilles, flaconnages, verreries de laboratoire, de verre à vitre, glace et miroiterie.
Commerce de gros du cycle et motocycle et pneumatiques à l'exclusion des pneumatiques automobiles.
Entreprises de gros dont l'activité principale porte sur l'approvisionnement des bureaux de tabac, tant pour certains produits du monopole (SEITA), les objets spécifiquement pour fumeurs que les articles divers de toutes natures susceptibles d'être commercialisés par les détaillants.
Commerce de gros de la maroquinerie à l'exception de l'habillement et des chaussures.
Commerce de gros et d'importation des produits et demi-produits en matière plastique :
Articles d'hygiène et ménagers en plastique,
Matières plastiques et demi-produits plastiques,
Matériaux de construction plastiques,
Articles techniques en matières plastiques.
Commerce de gros et détail des papiers peints, des revêtements muraux et du sol, de tous articles et de tous matériaux de la décoration générale de la maison, à l'exception de toute droguerie et produits d'entretien.
Commerce de gros des peintures, vernis, couleurs, produits chimiques, produits d'entretien, papiers peints, revêtements muraux et du sol, verres à vitre et, de façon plus large, de tous produits de droguerie usuellement présents dans les rayons de droguerie.
Commerce et diffusion de la carte postale.
Entreprises dont l'activité principale est le commerce, la distribution physique des produits surgelés, congelés et crèmes glacées.
Commerce de produits et services par automates sur des lieux privés ou ouverts au public incluant – selon les cas – maintenance technique des matériels et logistique des approvisionnements principalement alimentaires.
Entreprises de commerce de gros en confiserie, biscuiterie, chocolaterie et alimentation fine,
Groupements ou centrales d'achats des entreprises de commerce de gros de confiserie et alimentation fine,
Négociants-distributeurs de levure,
Centrales d'achats des négociants-distributeurs de levure.
Commerce de gros de textiles :
Commerce de gros de tissus pour l'habillement,
Commerce de gros de linge de maison, rideaux et d'autres articles ménagers textiles :
Vente en gros de tissus d'ameublement, rideaux, voilages,
Vente en gros de linge de lit, de table, de toilette ou de cuisine.
Commerce de gros de tapis : vente en gros de tapis et carpettes.
Commerce de gros de revêtements de sols : vente en gros de moquettes.
Codes NAF des commerces de gros
45.31Z
46.43Z
46.65Z
46.75Z
45.40Z
46.44Z
46.66Z
46.76Z
46.22Z
46.45Z
46.69A
46.90Z
46.31Z
46.47Z
46.69B
47.11A
46.32A
46.48Z
46.69C
47.99B
46.32C
46.49Z
46.73A
46.33Z
46.51Z
46.73B
46.39A
46.52Z
46.74B
Liste des codes NAF des commerces de gros
Le Code NAF (Nomenclature d'Activités Française) d'une entreprise est déterminé par l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) selon l'activité principale exercée par l'entreprise.
Les principaux métiers exercés
Dans la convention collective de l’aide, de l’accompagnement, des soins et services à domicile, les professions suivantes (liste non exhaustive) sont exercées :
Acheteur
Chauffeur-livreur
Agent d’exploitation informatique
Emballeur-empaqueteur
Agent de comptabilité
Employé de conditionnement
Agent technique
Employé de magasinage
Approvisionneur
Gestionnaire de stocks
Assistant commercial
Magasinier
Cariste
Préparateur de commandes
Cariste qualifié
Vendeur
Tous les métiers des commerces de gros
Entreprises relevant de la convention collective des commerces de gros
ALSO FRANCE
RICHARDSON
AUTODISTRIBUTION
SAS EM SAS EQUIPEMENT DE LA MAISON
BIOCOOP
SAS VESTAS FRANCE
DELL France
SCA FRUITS LEGUMES FLEURS
GIFI DIFFUSION
SELECTA
GRENKE LOCATION
SHENZHEN CIMC - TIANDA AIRPORT SUPPORT LTD
JEFF DE BRUGES DIFFUSION
SONEPAR FRANCE DISTRIBUTION
LE FROMAGER DES HALLES
SYSCO FRANCE SAS
LG ELECTRONICS FRANCE
TD SYNNEX FRANCE
LOGISTA FRANCE
TEREVA
REXEL France
Liste des entreprises des commerces de gros
Fusion des conventions collectives
Les conventions collectives suivantes ont fusionné avec le champ d’application de la convention collective des commerces de gros :
IDCC 313
Conventions collectives pour le transit des primeurs d'Afrique du Nord à Marseille
IDCC 1624
Commerce de gros de la confiserie, chocolaterie, biscuiterie et alimentation fine et des négociants distributeurs de levure
IDCC 1761
Commerce de gros des tissus, tapis et linge de maison
IDCC 635
Convention collective du négoce en fournitures dentaires
Liste des conventions collectives fusionnées avec la convention des commerces de gros
La rédaction du site web salaire-minimum.com rassemble des spécialistes du droit social et des ressources humaines. Nous publions régulièrement les nouvelles valeurs du SMIC et des grilles salariales 2024 conventionnelles. Nous publions aussi des articles sur l'actualité juridique, salariale et le pouvoir d’achat.
Augmentation du SMIC au 1ᵉʳ novembre 2024 de 2 %
Obligations légales salariales en 2024
Le salaire versé au salarié doit toujours être supérieur au minimum conventionnel et légal (SMIC). Au 1ᵉʳ novembre 2024, le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) a été revalorisé de 2 %, venant se substituer aux 1ᵉʳˢ niveaux des dernières grilles salariales conventionnelles pour 2024.
Valeurs du SMIC brut et net au 1ᵉʳ novembre 2024
Le salaire minimum brut horaire (SMIC) est de 11,88 euros au 1ᵉʳ novembre 2024. Pour un salaire mensuel brut de 35 heures hebdomadaires, soit 151,67 heures, il est fixé à 1 801,80 euros. Enfin, annuellement, il est de 21 621,60 euros bruts.
Le SMIC horaire net (après déduction des charges sociales salariales) s'établit désormais à 9,40 €. Le SMIC mensuel net est de 1 426,30 € au 1ᵉʳ novembre 2024.
En savoir plus
Pour en savoir plus sur la dernière revalorisation du SMIC en 2024, nous vous invitons à consulter l’article : le salaire minimum de croissance (SMIC) au 1ᵉʳ novembre 2024. Il convient de souligner que les salaires conventionnels représentent des montants planchers. Ainsi, les entreprises peuvent adapter les rémunérations et les avantages octroyés à leurs salariés en fonction de leurs possibilités et du contexte économique et social.
FAQ sur les salaires minimums conventionnels
Qu'est-ce que le salaire minimum conventionnel ?
Le salaire minimum conventionnel est fixé par les conventions collectives de branche pour chaque catégorie d'emploi. Il est négocié par les partenaires sociaux (syndicats et employeurs) et est le résultat d'un accord salarial entre les partenaires sociaux (syndicats des salariés et patronaux) publié au Journal officiel par le ministère du Travail. À noter que souvent, les premières tranches des grilles salariales se font rattraper par le SMIC en raison de son mécanisme d'augmentation automatique en période d'inflation. Les salaires mensuels publiés correspondent à une durée de travail de 35 heures.
Pourquoi le SMIC est-il différent du salaire minimum conventionnel ?
Le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) est le salaire minimum légal en France, applicable à tous les travailleurs, quelle que soit leur activité. En revanche, le salaire minimum conventionnel est propre à chaque branche professionnelle.
Les salaires minimums conventionnels sont-ils les mêmes partout en France ?
Non, les salaires minimums conventionnelspeuvent varier d'une région à l'autre en fonction des conventions collectives de branche et des accords régionaux spécifiques.
Est-ce que les salaires minimums conventionnels sont révisés chaque année ?
Oui, les salaires minimums conventionnelssont réévalués chaque année lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) entre les partenaires sociaux. La fréquence de ces révisions varie selon chaque convention collective. Il est à noter que dans certaines branches, les négociations peuvent être bloquées faute d’accord entre les partenaires sociaux, ce qui empêche la mise à jour des grilles salariales.
Comment vérifier mon salaire minimum conventionnel pour 2024 ?
Quelles sont les augmentations prévues pour les salaires minimums conventionnels en 2024 ?
Les augmentations prévues pour les salaires minimums conventionnels en 2024 varient selon les secteurs et les résultats des négociations collectives. Pour des informations précises, il est recommandé de se référer aux publications des fédérations professionnelles et aux accords de branche signés.
Que faire en cas de non-respect par mon employeur du salaire minimum conventionnel ?
Si votre employeur ne respecte pas le salaire minimal conventionnel, il contrevient à la loi et à la convention collective. Vous pouvez : - Adresser une réclamation amiable à votre employeur, - Contacter l'inspection du travail, - Consulter un représentant syndical, - Engager une action en justice devant le Conseil de prud'hommes pour obtenir le paiement des salaires dus.